💛VOUS CONNAÎTREZ L'ÉTERNEL💛

1ER PARTIE DU TÉMOIGNAGE : 
A la suite de ce passage dans Esaïe 44 verset 8 :
N’ayez pas peur et ne tremblez pas.
Ne te l’ai-je pas dès longtemps annoncé et déclaré ?
Vous êtes mes témoins : y a-t-il un autre Dieu que moi ?
Il n’y a pas d’autre rocher, Je n’en connais point.
Le Seigneur, l’Eternel Dieu que j’aime et que j’adore jour et nuit et à que je dois la vie, car je dois bien le reconnaître aujourd’hui, sans Lui, je ne serai plus de ce monde.
Quand je me vois telle que je suis et que je réfléchis à ma situation, je ne peux faire autrement que Lui rendre toute la gloire.
J’ai longtemps hésité, mais là, c’est bon, je cède.
Voici mon témoignage.
Je précise simplement que je vais devoir révéler des situations et des faits qui risqueraient d’en choquer plusieurs.
Mais le but de ce témoignage, c’est de fortifier d’autres femmes qui auraient pu vivre des situations similaires.
C’est un vrai combat contre les forces des ténèbres que je livre car je me suis aperçu que tout a été fait afin que je ne puisse pas dévoiler mon passé mais l’ennemi a été vaincu à la croix de Golgotha et Jésus-Christ est mon Seigneur et Sauveur.
Alors, allons-y !
Comme le dit mon fils José : le plus dur est de commencer.
Mais je ne veux surtout pas blesser les personnes mentionnées ci-après car Jésus-Christ a tout accompli et la paix, Sa Paix, est à jamais dans mon cœur et le pardon est une force puissante accompagné de l’amour que je porte à tous ceux qui m’ont blessé, car ils ont tous été un instrument de ma libération, comme l’a été Joseph, le fils de Jacob.
Sans le savoir, tous ont contribué à ce que je me tourne vers Dieu et que je Le cherche désespérément, et, surtout, à ne plus jamais lâcher Sa main afin de devenir Sa servante.
Bon, je me lance après tous ces préliminaires.
___
Je suis née le 2 janvier 1957 en Autriche à Linz sur Danube dans un camp de réfugiés car ma maman a fui la Hongrie envahie par les russes.
Je suis l’aînée de 5 enfants dont 4 garçons.
L’enfance d’une fille pour moi n’était pas facile car 4 frères, pour moi, ouh là là !
Bref, je me sentais malheureuse et pas du tout aimée.
De ce fait, mon enfance, je la passais à mentir et à faire beaucoup de peines à tout ceux qui m’entouraient.
Malgré cela, je les aimais profondément mais je ne pouvais m’empêcher de haïr mes parents et mes frères pour chaque punition que je subissais par la faute de mes frères qui en profitaient pleinement et me rendaient la vie impossible.
L’école pour moi était une obligation et un échec total.
Donc, comme je l’ai précisé plus haut, pour me venger, je mentais tout le temps ; et même si parfois je disais la vérité, forcément, mes parents ne m’ont pas cru.
À l’âge de 16 ans, mes parents s’étant converti, j’ai voulu faire comme eux et je me suis faîte baptisée par immersion mais je n’étais pas sincère.
À l’âge de 17 ans, j’ai été violée par inconscience mais mes parents étaient persuadés que j’étais consentante et je fus sévèrement punie.
Il s’ensuivit donc le mépris que je ressentais de leur part et je sombrais dans la dépression.
Je pris la décision de m’enfuir dès mon 18ème anniversaire.
Je pris le train pour Paris et, pendant une période, je fis ce que je voulais et me donnais à qui le voulait afin de pouvoir survivre.
C’est ainsi que je fis la connaissance d’un jeune tunisien dont je tombais follement amoureuse et de qui je tombais enceinte.
Ce jeune homme me dit de vouloir rencontrer mes parents afin de demander ma main et partir vivre en Tunisie.
Je les ai contactés, et ils m’ont ramené à la maison et m’ont fait avorter.
Pour moi, ce fut un nouvel échec dramatique.
Je suis repartie à Nice, cette fois où j’ai rencontré mon premier époux, le père de José.
Je l’aimais mais j’étais naïve.
Cet homme, aujourd’hui décédé, m’a fait miroiter une existence confortable mais, en réalité, il n’était qu’un vulgaire voleur, et, malgré mes supplications pour arrêter cette vie, s’est retrouvé arrêté et emprisonné et moi, enceinte.
Prise de pitié, je suis partie l’épouser en prison et, à la suite de ma plaidoirie auprès du procureur de cette époque, il sortit de prison au bout de un an au lieu de cinq ans.
J’étais vraiment naïve, car, aussitôt sorti de prison, il se remit à voler.
Par contre, là, moi, je ne pouvais pas le suivre car mon fils était atteint de cytomégalo-virus (ou CMV), un virus responsable d’infections passant le plus souvent inaperçues.
Son caractère pathogène survient surtout chez des patients dont les défenses immunitaires ont été affaiblies, tels ceux traités par les fœtus (dans son cas).
Lors de mon accouchement, mon fils a eu un refroidissement et fut placé en couveuse.
A l’époque, la décision avait été prise de le nourrir artificiellement mais moi, j’ai refusé et j’ai fait un tel scandale qu’ils ont accepté de me laisser le nourrir au sein, ce qui a valu que je lui ai sauvé la vie d’après les dires du professeur qui s’occupait de son cas.
À l’âge de un mois, je trouvais anormal la pâleur de mon fils et le fait que, contrairement aux autres enfants, il ne pleurait pas.
A force d’insister, il fut accepté qu’un médecin lui fasse subir un bilan et, à la suite d’une constatation d’un voile sur ses poumons, le médecin lui fit pratiquer des analyses plus approfondies qui révélèrent une anomalie, d’où la découverte de ce virus.
L’inconvénient était que je devais, une fois par semaine, emmener José à l’hôpital afin d’y subir une série de tests car le professeur craignait pour sa vulnérabilité.
Il me fit promettre à vie que mon fils ne toucherait ni à l’alcool, ni au tabac et que je devrais toujours faire attention à sa santé.
C’est dans cet état d’esprit que mon mari, sorti de prison, me trouva mais refusa de me croire, persuadé d’un complot envers lui.
Mais, comme mon époux n’avait rien à nous proposer de concret et que le professeur tenait à toujours suivre médicalement mon fils, je refusais de partir sans savoir où nous irions.
Ainsi donc, j’acceptais de retourner vivre chez mes parents avec mon enfant.
Malheureusement, les rapports entre mes parents et moi ne s’étaient pas améliorés.
Je fis une grave dépression et me retrouvais hospitalisée en psychiatrie.
Au cours de mon hospitalisation, je reçue une permission afin de pouvoir voir mon enfant et je découvris qu’il sentait l’alcool. Lorsque j’ai demandé à ma maman, elle m’a assuré que ce n’était pas grave du tout mais moi j’ai pris cela très au sérieux, et j’en parlais à mon médecin qui prit la décision de nous envoyer, mon fils et moi dans une maison de repos pendant deux mois.
Je dus traiter mon fils devenu alcoolique durant deux années et, pour moi, cela n’arrangea pas du tout la situation entre mes parents et moi-même car, bien entendu, tout fut nié de leurs parts.
Nous fûmes placés dans un foyer pour mères célibataires puis j’eus mon premier logement.
Là je fis la connaissance d’un homme qui devînt le père de ma fille.
Cet homme, lorsque je le laissait seul avec José, le maltraitait.
Je trouvais bizarre que José, âgé de 4 ans, ne parlait pas et avait un comportement anormal.
J’ai donc demandé à une assistante sociale de le faire hospitaliser afin d’en déterminer la cause, et c’est ainsi que fût découvert la maltraitance de mon enfant.
Les services sociaux ne voulurent pas me rendre mon fils, mais comme ce n’était pas moi la responsable, je mis dehors de mon appartement avec perte et fracas, le père de ma fille et pus ainsi récupérer mon fils.
Malheureusement, son état était inquiétant et personne ne pouvait le garder.
Je pris la décision d’écrire au juge pour enfants de le placer dans un foyer adapté à son cas.
Celui-ci mit mon fils entre de bonnes mains.
Je pus m’occuper de ma fille sans pour autant le négliger car il venait régulièrement à la maison.
C’est alors que je fis la connaissance de mon second époux.
Nous avons décidé de partir vivre à Chauffayer, dans les Hautes-Alpes, et avons fait l’acquisition d’un ancien hôtel de la Poste à sa grand-tante alors décédée.
Je croyais avoir trouvé le bonheur pour moi et mes deux enfants car mon mari avait reconnu ma fille et adopté José.
Je trouvais un institut spécialisé à Gap pour José car les médecins, à la suite d’un accident dans une grange où José avait involontairement mis le feu, l’avait placé dans une maison de corrections, ce qui n’arrangeait pas mais aggravait sa fragilité psychologique.
Mais ce bonheur auquel je croyais, s’est détérioré car avec les hôtels-restaurants du secteur, la concurrence était rude et la jalousie très présente.
Nous étions les moins chers de la région car les légumes provenaient de notre jardin, nous fabriquions les produits mis sur les tables et les animaux venaient de la région.
La jalousie fut telle que mon mari croyait tout ce que les gens lui racontaient et nous, nous vivions dans la crainte.
Les ragots poussèrent mon époux à croire que je faisais la pute et il me fit prostituer pour avoir de l’argent et devenait violent avec mon fils et moi.
La folie s’empara de lui à cause de tout ce qu’il entendait et du fait que nous étions harcelés par la gendarmerie (Il a reconnu ses torts depuis et nous sommes restés de bons amis).
Résultat : je m’enfuis avec mes deux enfants que je récupérais quelques jours plus tard et avec un homme qui me promit monts et merveilles.
Mais les châteaux en Espagne, cela n’existe pas et notre vie à tous les trois devînt très dure à tel point que j’étais battue à chaque fois que je prenais la défense de mes enfants et que cet homme en profitait même pour me torturer sexuellement (cet homme a donné son cœur à Jésus depuis).
Je contactais une assistante sociale et eut un appartement dans lequel j’emménageait avec mes deux enfants.
Ma vie n’était que chaos et désespoir et pour couronner le tout, alors que jusqu’alors j’avais subi trois avortements pour raison médicale et deux grossesses extra-utérines avec hémorragie interne, six tentatives de suicide dont une suivie d’un coma, voilà que j’apprends que j’attends un troisième enfant.
Pour moi, cela était impossible, j’arrêtais l’alcool et le tabac et je mis au monde Christophe.
Cet enfant, d’après les médecins, n’aurait jamais dû venir au monde.
Lors de l’accouchement, la sache-femme me dit que c’était un véritable miracle car son cordon ombilical faisait plus du double de sa longueur normale.
Complètement retournée, je pris conscience que Dieu existait et, ce jour-là, sans même connaître Dieu, je Lui dit que je Lui donnais mon fils ainsi que l’aîné qui est José.
José était à ce moment-là interné sur sa demande basée sur des promesses mensongères, dans un hôpital psychiatrique à Bouc-Bel-Air.
La particularité de cet établissement est qu’elle accueille les plus grands criminels.
Ce n’était pas la place de mon fils.
Chaque jour il me téléphonait en me suppliant de venir le chercher.
Alors je pris la décision d’aller passer mon permis de conduire dans des conditions difficiles car je devais y aller en stop ou payer mon ex-mari pour m’y emmener.
Me voilà donc avec mon permis de conduire en main et je fis l’acquisition d’une R9 d’occasion avec beaucoup de problèmes et je partis récupérer José contre l’avis des médecins.
J’ai toujours été contre les neuroleptiques qui, selon moi, provoquent plus de dégats que de bien pour mon enfant et je commençais avec lui un parcours avec l’aide d’un nouveau médecin pour le mener sur la voie de la guérison.
Pendant qu’il était à l’I.M.E, j’appris une nouvelle qui me bouleversa profondément.
Mon fils m’annonça que depuis l’âge de 6 ans, il subit des attouchements sexuels et autres par un de mes frères.
Cela fut un véritable drame car j’étais partagée entre porter plainte ou décider de laisser Dieu agir et pardonner.
Je rappelle que, à l’époque, je ne connaissais pas le Seigneur.
Après avoir longuement parler avec son éducateur principal et lui-même, je décidais de ne pas porter plainte au vu de la fragilité psychologique de José mais, un de mes frères n’était pas du même avis et la déchirure familiale ne s’arrangea pas, toute la famille fut mise au courant par mon frère qui était décidé avec son épouse à me faire porter plainte (mais mon frère a reconnu les faits et a demander pardon à José à Saint-Pierre de Chérennes).
C’est à ce moment-là que un de mes frères, vivant à Saint-Pierre de Chérennes, me proposa de venir y habiter.
Nous y emménageâmes en 1996.
J’étais à la recherche de Dieu, mais chaque fois que je lisais la Bible que j’avais achetée, je n’y comprenais absolument rien.
En 1998, lors de la coupe du monde, mon frère Rolland fréquentait une église où il y emmena José.
José me vanta tellement cette église en me disant qu’il y avait vu des miracles, que je décidais d’emmener le dimanche suivant mes enfants dans la nouvelle voiture que j’avais achetée (une Peugeot 106 kid en excellent état à mon frère).
Lorsque le pasteur fit son sermon, je fus stupéfaite de l’entendre étaler ma vie publiquement puis il fit l’appel au salut.
Troublée, je me suis avancée et j’ai accepté le Seigneur Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur.
Je ramenais mes trois enfants à la maison et je partis travailler.
À cette époque, je travaillais dans un centre de vacances et de loisirs situé en pleine montagne.
Sur le chemin de retour à la maison, je me mis à parler à Dieu, et voici ce qui se passa qui bouleversa totalement ma vie et celle-ci ne devînt plus jamais la même.
Je racontais à Dieu toutes mes souffrances, tout ce que j’avais fait jusqu’à présent et je Lui dis que j’en avais assez de cette vie, et que je voulais que tout cela change.
Je Lui dit : Jésus, si tu existes vraiment, prouve-le moi maintenant, là, dans ma voiture.
Je vous rappelle que j’étais en train de conduire.
À ce moment-là, je vis le Seigneur Jésus-Christ sur la croix, la couronne d’épines enfoncée sur sa tête, qui pleurait.
Il faisait nuit et moi, le voyant pleurer, je pleurais encore plus et je Lui dit que c’était à cause de moi qu’Il était sur cette croix, à cause de mes péchés.
– Si tu me donnes la paix je te servirais jusqu’à mon dernier souffle que je Lui ai dit.
Puis le Seigneur me sourit et me dit :
– Ta foi t’a sauvée, tes péchés te sont pardonnés, va en paix, je t’aime et je te fais confiance.
Je Lui ai répondu :
– Ce n’est pas possible ! Tu ne peux pas avoir confiance en moi après tout ce que j’ai fait !
Personne ne m’aime ni ne me fait confiance.
– Moi, je t’aime d’un amour éternel, me répondit-Il.
À cet instant, je sentis quelque chose me quitter de la tête aux pieds, puis je me sentis envahie d’une paix que je n’avais jamais connue et qui, depuis ce jour-là, quoiqu’il arrive, ne m’a plus jamais quittée et toute la haine qui me tiraillait depuis tant d’années a totalement disparue.
Il me dit :
– La première promesse que je te fais, je te guéris ton enfant.
Tout ce que je te demande, c’est de pardonner à tout le monde, sans exception.
Je Lui répondit que c’était impossible, tant j’avais souffert, mais Lui me dit que si je ne le faisait pas, il Lui serait impossible de me pardonner.
Alors je dis :
– D’accord, je pardonne sans exception.
Il me dit :
– A moi la vengeance et la rétribution.
– Je rends à chacun selon ses œuvres.
– Aie confiance en moi.
Puis je vis le Seigneur Jésus-Christ me laver les pieds en m’expliquant que le mal était sorti de moi mais que mes pieds avaient besoin d’être lavés parce que ce qu’il venait de faire représente l’humilité dont je dois faire preuve partout où j’irai.
Ceci était une grande preuve d’amour et, aujourd’hui encore, lorsque je repense à tout ceci, j’en suis toujours aussi retournée.
Je rentrais à la maison, puis je pris la décision de ne plus rien faire sans demander l’accord de Dieu.
Je Lui parlais sans arrêt et je me mis à lire sans cesse la Bible.
C’est ainsi que je commençais une nouvelle vie en mettant en pratique ce que je lisais.
Des miracles commencèrent à se produire.
Tout d’abord, mes enfants qui étaient constamment malades pour un rien, cessèrent de l’être.
Des guérisons, des délivrances se produisirent ainsi que des conversions suivies de baptêmes ont été faîtes.
(D’ailleurs, parmi eux, certains sont devenus serviteurs et servantes de Dieu).
Je me suis mise à vivre une vie pleine de révélations.
La compréhension de Sa Parole qui, jusque-là, m’était inconnue, devenait merveilleuse et je la proclamais à qui voulait l’entendre.
En fait, ce qui agaçait tout le monde, c’est que je proclamais que tout ce qui est écrit est vrai, que c’est la vérité.
C’est ainsi qu’un jour, lors d’une visite de mes parents, je demandais pardon à ma maman pour toute la haine que j’avais eue envers eux et pour tout le mal que je leur avait fait.
Le pardon est une puissance qui libère car, ce jour-là, j’ai senti sortir de moi comme une force terrible.
Comme le dit la Bible, ce ne sont pas contre la chair et le sang que nous sommes en guerre, mais contre les puissances des ténèbres.
L’ennemi est toujours à l’affût, et mon frère, avec qui j’étais allée dans cette église, s’est retourné contre moi, me traitant d’illuminée et proclamant à qui voulait l’entendre, que j’étais une folle et qu’il allait me faire retirer mon fils le plus jeune.
Il a tellement dit du mal de moi qu’une bonne partie des villageois s’est ligué contre moi et, même mon voisin le plus proche que j’avais aidé lors de son installation, a pris un jour son fusil et a voulu tuer mon fils Christophe âgé à l’époque de 6 ans.
Du coup, nous étions volets et portes fermées à la maison, vivant dans la peur, jusqu’au jour où le Seigneur m’a dit comme à Abraham de partir.
Afin d’être sûre que ce n’était pas une ruse du diable, j’ai demandé au Seigneur de me révéler tout ce qui nous arrivera pendant les dix prochaines années, ce qu’Il a fait par l’intermédiaire de songes, de visions et de révélations, aussi bien à moi qu’à mes deux garçons.
Ici, je me rappelle une anecdote : à l’église, le pasteur, lors d’un de ses sermons, dit que seul Dieu pouvait lire dans les cœurs.
Je dois le reconnaître que j’eus du mal à le croire, mais lorsque plus tard, j’étais sur ma terrasse, il faisait un temps splendide, j’étais avec ma Bible devant moi en train de la lire.
Puis je m’arrêtais de la lire, la Bible ouverte devant moi et moi, je pensais à ce que le pasteur m’avait dit, me demandant si cela était vrai, car j’avais toujours la crainte que ce ne soit pas Dieu qui me parle mais l’ennemi.
À cet instant, un vent venu d’on ne sait où, souffla sur les pages de ma Bible et lorsqu’il s’arrêta, mes yeux tombèrent sur un passage disant que seul Dieu peut lire dans les cœurs.
Un tremblement de crainte me saisit alors et je compris ce jour-là un secret : lorsque je parle au Seigneur et que je ne veux pas que l’ennemi le sache, je parle dans mon cœur, et le Seigneur, Lui, me répond comme Il le désire.
Ainsi, je donnais tout ce dont je pouvais me débarrasser puis, une nuit, le Seigneur m’a dit :
Prends ton enfant avec tout ce que tu peux emmener, puis pars, maintenant.
J’ai réveillé Christophe, pris en hâte le minimum et nous sommes montés à Paris abandonnant tout derrière nous.
À Paris, après avoir longuement chercher une place gratuite, j’en ai finalement trouvé une auprès du lac du bois de Vincennes.
Nous avons vécu comme des SDF mis à part que je ne touchais ni à l’alcool ni au tabac et que nous dormions Christophe, notre chien et moi dans la voiture.
José nous avait quitté plusieurs mois auparavant avec sa chienne, et Céline poursuivait des études pour devenir infirmière (elle est infirmière cadre à présent dans un établissement spécialisé).
Sur la menace d’un policier de me faire retirer Christophe, je dus abandonner notre chien, les larmes dans nos yeux à tous les deux.
Nous sommes arrivés à Paris au cours de l’été 2002 et nous avons dormi dans la voiture, nous débrouillant tant bien que mal car, au début, je ne savais pas qu’il existait des endroits où l’on pouvait manger et se laver gratuitement.
Donc, avec le peu d’allocations de chômage dont je disposais, je me débrouillais.
Malheureusement, au bout de quelques semaines, je devais chercher à manger en fouillant les poubelles.
Je me suis rendue compte que le Seigneur veillait sur nous car nous n’avons jamais manqué de quoi que ce soit.
Même des personnes venaient me voir pour me donner de l’argent ou de la nourriture sans que je ne demande quoi que ce soit.
Le Seigneur dit qu’Il n’abandonne jamais ceux qui ont confiance en Lui.
Je pris conscience que cette situation ne pouvait plus durer car nous étions dans un endroit assez dangereux et étions constamment harcelés par la police afin de quitter cet endroit parce que c’était un lieu où régnait la prostitution et autres.
Il devenait donc vital de trouver une solution, d’autant plus que je voulais mettre Christophe à l’école.
Mais trouver une école lorsque vous êtes à la rue, c’est impossible.
Alors, sur le conseil d’une dame qui frappa une nuit à la vitre de ma voiture, je pris une chambre à l’hôtel le plus proche, et, munie de la facture, j’allais à la mairie demandant à voir le maire.
Ce fut le maire de l’époque, une femme, qui me reçut et me proposa une école pour Christophe, dans laquelle je l’inscrivis le lendemain.
Mais moi, je ne voulais pas rester au chômage, et c’est ainsi, que Madame le maire me proposa un emploi comme agent de service dans une école.
Je me souviens que je téléphonais tous les jours afin de savoir quand je commencerais à travailler.
Nous dormions à cause du froid de l’hiver, dans des garages.
C’est ainsi que je partis travailler à l’école Pihet, toujours dormant dans ces conditions.
Une de mes collègues, qui travaillait à la cantine me dit qu’il y avait, dans un hôtel où son cousin travaillait comme veilleur de nuit, une chambre équipée, qui était disponible.
C’est de cette façon que nous avons emménager au grand hôtel du Progrès de la rue du Faubourg Saint-Antoine au cours du mois de février 2003.
A cette époque, je retrouvais José dans des circonstances qui ne pouvaient provenir que de Dieu, et donc José, avec sa chienne, vînt nous rejoindre dans cette chambre de 16 m2.
Lors de notre installation dans cette chambre, José me dit que le Seigneur lui avait demandé de vider la voiture sans attendre car nous avions prévu de le faire le lendemain.
C’est ce qu’il fît, et, le lendemain, il alla voir pourquoi le Seigneur avait demandé de vider la voiture, il découvrît que celle-ci avait brûlé avec plusieurs autres au cours de la nuit.
Nous avons vécu dans cette chambre pendant cinq mois à quatre sur des matelas à même le sol mais heureux d’être ensemble.
C’est à ce moment-là que le Seigneur me dit par l’intermédiaire de José de faire une demande de logement et que, trois mois, jour pour jour, après la demande, j’obtiendrais un appartement.
Je saisis dans mon cœur cette parole et je partis faire ma demande de logement auprès de l’assistante sociale qui se moqua de moi et voulut renvoyer Christophe et moi à Saint-Pierre de Chérennes.
Je refusais catégoriquement, malgré que cette dame m’affirma que je me faisais des illusions pour le logement car beaucoup attendaient des années afin d’en obtenir un.
Pour moi, ce que Dieu dit, personne ne peut le dédire à partir du moment où l’on y croit de tout son cœur.
Dieu a dit, et il en a été ainsi.
Trois mois plus tard, après en avoir fait la demande, j’ai eu mon logement que j’occupe toujours.
Mais l’ennemi est toujours à l’affût, et l’épreuve très dure que Dieu m’avait annoncée est arrivée.
J’étais sur mon lieu de travail et Christophe dans la même école lorsqu’un jour, trois inspecteurs sont venus pour nous demander de les suivre.
Nous y sommes allés et là, j’appris stupéfaite que le lendemain de mon départ de Saint-Pierre de Chérennes, une assistante sociale accompagnée de deux gendarmes, était venue pour prendre Christophe car une plainte pour mauvaix traitements avait été déposée.
Après avoir interrogé José, Christophe et moi, ils décidèrent de ne nous laisser partir.
Mais quelques temps plus tard, le juge, une femme à l’époque, nous convoqua.
Malgré l’insistance de Christophe, je décidai de nous y rendre, et là, ce fut dans les cris et les larmes que nous fûmes séparés.
Aujourd’hui encore, en écrivant ses lignes, les larmes coulent sur mon visage car cette épreuve a fait beaucoup de dégats sur Christophe qui, malgré tous les mensonges dont nous avons été victimes, a été placé dans des familles d’accueil qui ont profité de lui en le faisant travailler et en l’entraînant dans la drogue et l’alcool jusqu’au jour où la DASS s’en n’est aperçu et l’a placé dans un foyer.
Je n’avais pas le droit de le voir sauf sous étroite surveillance, et nous en avons beaucoup souffert.
Christophe, empli de douleurs s’est détourné de Dieu, lui qui autrefois lisait la Parole, chantait et appliquait la Parole même en guérissant d’autres enfants au nom de Jésus-Christ.
Je sais que Dieu est fidèle et que mon fils reviendra vers le Seigneur.
Combien de fois j’ai vu la manifestation de la Gloire de Dieu à cette époque ?
Ce serait impossible à le dire, car je ne peux pas les compter.
Depuis le jour où j’ai donné mon cœur à Jésus-Christ, malgré toutes mes épreuves, malgré que les services de police m’ont retiré Christophe âgé de 8 ans et placé jusqu’à sa majorité, tout ceci basé sur les mensonges de membres de ma famille, ce que d’ailleurs a reconnu le juge de l’époque lors de ses 16 ans, et malgré que toute la famille était liguée contre moi parce que j’étais persuadée de la guérison de José alors que les médecins l’avait diagnostiqué schizophrène (ce qui fut démontré totalement faux), et d’ailleurs, à ce jour, mon fils est guéri et sert le Seigneur en tant qu’enseignant de la Parole.
Rien à l’époque ne pouvait le laisser supposer car José était un véritable voyou mais je n’ai jamais cesser de prier, basée sur la promesse que j’avais reçue de la part de l’Eternel.
Aujourd’hui, j’en rends toute la gloire à Dieu et nous marchons tous deux main dans la main au service de notre Seigneur.
À cette époque, nous fréquentions une église dont je tairais le nom, et où je fis la connaissance de celui qui allait devenir mon époux le 10 janvier 2010.
Persuadée d’avoir enfin trouver le bonheur, nous avons vite déchanté.
Je ne comprenais pas car c’était le Seigneur qui m’avait dit de l’épouser.
Avant le mariage, malgré quelques petits désagréments, il nous rendait heureux et même mes garçons l’appelaient papa.
Mais une fois mariés, son vrai visage il nous montra et devint petit à petit odieux envers nous trois.
À l’extérieur, tout le monde l’aimait, disant que j’avais épousé un homme merveilleux mais, à la maison, il était un monstre et nous faisait souffrir par sa méchanceté et je pleurais constamment le suppliant de changer de comportement.
Partout où nous allions, de pasteur qu’il se faisait passer, il se fit appeler apôtre.
Mais le Seigneur est bon et juste.
J’ai pourtant tout essayer pour le faire revenir vers Dieu et Céline, qui n’était déjà pas chaude pour croire au Seigneur, fut totalement brisée par mon mari.
Il nous a fait beaucoup souffrir mais moi j’ai pardonné afin de libérer mon cœur et je sais qu’un jour, Céline donnera son cœur à Jésus-Christ.
_______________